Le mot hygiène dérive du nom de la déesse grecque Hygie, qui était la déesse de la santé et de la propreté. Dans la Grèce antique et la Rome antique, l'hygiène est symbole de santé et se concrétise par exemple par la fréquentation des bains publics. La gymnastique médicinale a été inventée par le médecin Hérodicus de Lentini qui avait constaté les effets bénéfiques de l'exercice physique sur la santé. Elle était aussi recommandée par Hippocrate.
Au Moyen Âge, les bains publics deviennent progressivement des lieux mal fréquentés. Mais c'est à partir de la Renaissance que l'on fuit l'eau, accusée de transmettre des maladies en ouvrant les pores de la peau et ainsi l'organisme, à l'action néfaste de toutes les maladies. En amollissant la peau, on croit rendre notre protection plus faible contre toutes les infections. Les parfums camouflent les mauvaises odeurs et servent de désinfectants.
Au XIXe siècle, les sources thermales sont réputées pour la santé. Louis Pasteur développe une théorie des germes selon laquelle certaines maladies sont causées par des micro-organismes. Les scientifiques et médecins formulent des recommandations comme le lavage des mains et la toilette quotidienne à l'eau et au savon. La fin du siècle marque le début des salles de bain et des toilettes dans les logements.
L'hygiène de vie est l'ensemble des mesures destinées à préserver et à promouvoir la santé. Elle concerne essentiellement les choix de style de vie. L'objet d'une bonne hygiène de vie est de préserver une santé optimale et, de fait, de prévenir un certain nombre de maladies selon certaines règles de santé communautaire.
L'hygiène de vie est-elle indispensable à l'amélioration d'une performance sportive ?